Le moyen le plus simple et le moins cher d’automatiser des mouvements reste à ce jour la technologie pneumatique. Elle utilise la force de l’air comprimé pour déplacer des charges à l’aide de vérins pneumatiques. Pour assurer la meilleure durée de vie de vos installations pneumatiques, la qualité de l’air est déterminante. Un air comprimé de mauvaise qualité est la principale cause de défaillance prématurée d’un circuit pneumatique et diminue vos performances énergétiques dans l’air comprimé.
LE TRIO INFERNAL
Il existe trois types de menaces qui peuvent fortement réduire les performances de votre installation d’air comprimé.
La première, c’est la poussière. Les particules de poussière peuvent rayer certaines surfaces sensibles ou détériorer les joints. A terme, des fuites apparaissent et le rendement de votre machine diminue. Les poussières les plus fines ne risquent pas d’endommager les organes pneumatiques. Cependant, dans certains environnements (production alimentaire, électronique), elles risquent de contaminer vos produits.
La seconde menace, c’est l’eau. Avec un air humide, la rouille vient très vite ronger les pièces métalliques : Tige de vérin, piston de distributeurs, Vis de réglage des amortisseurs…
Dernière menace, la présence d’huile dans votre réseau. De plus en plus de produits fonctionnent avec un air sec, et l’huile sale provenant du compresseur peut boucher des petits orifices, ou encore encrasser les silencieux. Cette huile peut aussi amener de mauvaises odeurs, ce qui peut être problématique dans certaines industries (alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques) ISO 8573-1:2010.
Elle définit les principales exigences de qualité pour l’air comprimé et fixe des seuils de quantité maximale pour les trois types de contaminants : Les poussières, l’eau, l’huile.
Pour ses trois contaminants, la norme fixe une classe de 1 à 10 qui définit les différents seuils de présence dans l’air comprimé.
